Apprendre la MAO
(Musique Assistée par Ordinateur)

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Tu as envie d’apprendre la MAO, mais des tas de questions trottent encore dans ta tête ?
Je vais répondre ici à celles qui me sont le plus souvent posées.
S’il reste toujours des zones d’ombre, n’hésite pas à me contacter. Je répondrai avec plaisir à tes interrogations.

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Si tu fais une recherche en ligne sur « MAO », Google te parlera certainement du dictateur chinois !
Mais MAO, c’est aussi l’acronyme de Musique Assistée par Ordinateur. Parfois, les novices ne connaissent pas le terme dédié à cette technique musicale sur PC et ils ont du mal à trouver la bonne info.

Pourtant, la MAO fait aujourd’hui partie intégrante du monde de la musique. Elle utilise l’informatique et des logiciels pour créer, enregistrer, éditer, mixer et produire des morceaux. Les artistes se servent d’un ordinateur pour concevoir des sons et des arrangements musicaux de manière numérique.

Pourquoi apprendre la MAO ?

Grâce à la Musique Assistée par Ordinateur, les compositeurs disposent d’outils puissants pour donner vie à leurs projets musicaux directement de chez eux. Ils peuvent travailler leurs morceaux tout en laissant libre cours à leur créativité et obtenir un son de qualité professionnelle.

En effet, la MAO permet aux artistes de créer et modifier des éléments musicaux à volonté. Ils peuvent ainsi :

  • construire et arranger des morceaux avec précision
  • jouer avec différentes signatures rythmiques et à n’importe quel tempo
  • ajouter des effets sonores pour jouer avec l’intensité du morceau
  • expérimenter avec diverses sources sonores comme des instruments virtuels, des logiciels synthétiseurs ou des samples (échantillons sonores) pour créer son propre sound-design et avoir sa propre signature sonore.

Les producteurs utilisent la MAO dans tous les genres musicaux. Tu la retrouves bien sûr dans la musique électronique, mais aussi la pop, le rock, le hip-hop et bien d’autres styles. Que tu sois musicien amateur ou professionnel, la MAO s’avère être un outil essentiel pour ta création musicale.

Faut-il avoir un home studio pour débuter la MAO ?

Certes tu rêves d’avoir un home studio parfaitement équipé, mais est-ce vraiment la priorité pour démarrer ?
La réponse est clairement : NON !
Mieux vaut faire avec les moyens du bord et s’équiper en matériel petit à petit lorsque le besoin s’en fait ressentir.
Alors, quel matériel choisir pour faire ses premiers pas en MAO ?

Au départ, concentre-toi sur trois éléments :

  • un ordinateur : ne cherche pas à acheter un PC de course. L’essentiel est d’avoir un processeur multicœur de moins de 5 ans, suffisamment de mémoire RAM (au moins 16 gigas) pour utiliser des plugins ou logiciels et un disque dur SSD pour lire les données rapidement et stocker ton travail.
    Un détail qui a son importance : utilise une souris plutôt qu’un pad. Ce sera nettement plus pratique pour se balader dans les fenêtres de ton DAW !

  • un casque de monitoring : s’il y a un achat à faire pour se lancer, c’est bien celui-ci. Mieux vaut privilégier l’utilisation d’un bon casque audio pour avoir le même son partout et une réponse en fréquence correcte. Une paire d’enceintes est moins pertinente sans traitement acoustique car elle va produire des sons différents en fonction de la pièce, de sa réverbération et de sa propre réponse en fréquence.

  • un contrôleur MIDI : bien que non obligatoire, un contrôleur va te permettre une gestion plus intuitive de tes pistes et de l’évolution de ton morceau. Tu vas aussi pouvoir tester de nouvelles idées plus rapidement et les enregistrer à la volée. Privilégies un contrôleur associé nativement à ton DAW pour éviter de devoir assigner un à un chaque élément.

Quel logiciel de MAO choisir ?

Il existe de nombreux logiciels de MAO sur le marché. On les appelle communément des DAW (Digital Audio Workstation), STAN en français (Station de Travail Audionumérique) ou encore logiciels de production musicale.

Ils fournissent une interface graphique qui permet de manipuler des pistes audio, des instruments virtuels, des samples, les effets, les automations, etc. Ils te permettent également de construire un morceau de musique ou de gérer des sources sonores à la manière d’une console analogique pour jouer en live. Ils offrent tous le même rendu sonore et disposent dans les grandes lignes des mêmes fonctionnalités.

Parmi les DAW les plus populaires, tu retrouves :

  • Ableton Live
  • Cubase
  • FL Studio
  • Logic Pro
  • Pro Tools
  • Studio One
  • Reaper
  • Cakewalk
  • Bitwig.

Quel que soit ton choix, vérifie la configuration minimale requise pour ton PC.

Personnellement, j’ai opté pour Ableton Live. Il existe une version d’essai qui te permet de le tester gratuitement pendant 90 jours.

À quoi sert un DAW ?

Un DAW offre une gamme d’outils et de fonctionnalités qui facilitent le processus de création musicale. Il permet d’enregistrer des performances musicales, de composer des morceaux, de créer des arrangements, de mixer les pistes ou encore d’appliquer des effets sonores. Parmi ces outils, on peut citer : 

  • le séquenceur pour enregistrer, organiser ou superposer les pistes audio
  • des sampleurs pour manipuler des sources audios préenregistrées
  • des instruments réels ou virtuels
  • des synthétiseurs virtuels pour créer des sons électroniques
  • des effets sonores pour faire varier les niveaux d’intensité du morceau ou agrémenter le sound design d’un élément
  • un mixeur pour équilibrer les niveaux sonores.

Comment apprendre à utiliser Ableton Live ?

Apprendre à maîtriser un logiciel de MAO tel que Ableton Live peut sembler au départ déroutant voire inaccessible. Certes, le DAW est fourni avec un manuel d’utilisation… Mais il faut bien l’avouer, ses 931 pages d’explications dédiées, ça impressionne !
J’ai moi-même attendu 6 ans avant d’oser l’ouvrir et je regrette ce temps perdu !

En même temps, cette « bible » permet d’accéder directement à toutes les infos dont on peut avoir besoin. Elle explique :

  • les différentes fonctions du logiciel,
  • comment sont construits les effets audio et les synthétiseurs,
  • quels sont leurs usages, etc…

Si tu te sens submergé·e par l’ampleur de la tâche, tu peux aussi me demander de l’aide. J’accompagne tous les jours des élèves dans l’apprentissage d’Ableton Live. Je suis là pour répondre à tes interrogations et te faciliter l’accès au logiciel pour te permettre de faire la musique que tu aimes. Contacte-moi ici.

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Comment utiliser des samples pour créer un morceau en MAO ?

Voici les principales étapes pour créer des boucles et les intégrer à ton prochain morceau :

1- Trouve des samples sur Internet (sur Splice, Loopcloud, Looperman, Noiiz ou d’autres plateformes). Tu peux aussi les enregistrer toi-même via un enregistreur ou ta carte son. Importe tes samples dans ton DAW.

2- Crée une piste pour chaque sample et insert les directement en audio ou passe par un sampler dans une piste MIDI.

3- Configure le tempo de ton projet musical.

4- Détermine les points de départ et d’arrivée de ta boucle.

5- Ajuste le timing pour synchroniser les différents éléments de ta composition.

6- Applique des effets audio pour modifier tes sources sonores et les faire évoluer dans le temps (reverb, delay, filtres, EQ…).

8- Profite de la versatilité de l’audio pour en transformer le rendu : stretch les samples, découpe les, reverse les, coupe et duplique les, modifie leur pitch et leur algorithme de lecture pour modifier leur rendu. La seule limite ici est ta créativité !

7- Arrange les samples et les boucles pour composer ton morceau. Utilise les fade-in et fade-out pour faire évoluer ta création.

8- Exporte ta création dans un format audio (WAV, MP3,…) afin de pouvoir la partager.

Comment mixer et égaliser tes pistes en MAO ?

Le mixage et l’égalisation sont ta botte secrète pour équilibrer le son de ton morceau, améliorer sa clarté et créer une bonne séparation et une belle complémentarité entre les différents éléments du mix. Voici schématiquement comment y parvenir :

1- Fais une mise à plat. Mets tous les volumes à zéro et remonte-les les uns après les autres pour établir une balance pertinente. Personnellement, j’aime commencer par le bas du spectre avec le kick et la basse puis les percussions et les cymbales, avant de continuer avec les voix et/ou les instruments, puis les pads, atmosphères et les FX. Cela s’appelle aussi le gain staging en anglais.

2- Utilise la panoramique pour placer les éléments sonores dans l’espace stéréo. Fais attention à ne pas en abuser, la compatibilité mono est ta priorité. Mieux vaut avoir un mid solide et des side en bonus plutôt que des éléments trop peu présents sur l’une des voix gauche ou droite. À l’exception des voix dont les pistes peuvent être pan ou des guitares qui peuvent être lues en parallèle à gauche et à droite.

3- Élimine les fréquences indésirables sur chaque piste avec l’égalisation. Ceci est un travail d’orfèvre. Ne coupe pas trop et ne prends pas une décision si tu ne sais pas l’expliquer.

4- Modifie si besoin le son de chaque piste en modifiant certaines fréquences, en utilisant la saturation, la distorsion, la gestion mid/side, les envoies dans les bus d’effets, dans les effets de groupe, etc.

5- Vérifie et corrige les problèmes de phase avec un outil dédié.

6- Ajoute subtilement des effets pour travailler la profondeur et la cohésion. Il s’agit essentiellement de la reverb, de l’égaliseur et du delay, totalement adaptés pour simuler des effets d’espace, et donc séparer un premier plan d’un plan plus éloigné.

7- Écoute attentivement ta production sur différents systèmes d’écoute et ajuste-la selon ton ressenti.

8- Utilise des tracks de référence pour dépasser les limites de ton système d’écoute et de ta pièce. Elles sont ton meilleur outil pour progresser dans le mixage.

9- Exporte ton mix final dans un format audio de haute qualité. Une fréquence d’échantillonnage de 44100 hz en 16 ou 24 bits est un bon point de départ.

Expérimente, travaille ton écoute et développe ton propre style de mixage au fil du temps. Pour autant, c’est un travail de longue haleine, sans réel raccourci. N’hésite pas à te faire aider par quelqu’un de plus expérimenté pour te permettre de pointer les éléments à observer dans ton propre contexte de mix pour progresser plus rapidement et éviter de tâtonner.

Comment obtenir un son professionnel en MAO ?

Voici quelques conseils à garder en tête pour améliorer la qualité sonore de tes productions :

1- Utilise des samples et des plugins de qualité. L’idéal est que ton élément sonne bien dès le départ pour éviter au maximum le travers de l’over processing.

2- Maintiens les niveaux d’enregistrement et de mixage dans des plages appropriées pour éviter la distorsion ou le clipping si tu utilises des émulations analogiques. Dans ce cas, utilise un vu-mètre et reste autour de -18 DB en crête. Dans le cas contraire, évite juste d’avoir des pistes qui montent au-dessus de 0 DB, y compris le master.

3- Équilibre les fréquences avec une égalisation précise et pertinente en fonction de chaque élément présent dans le mix. Le mix est un puzzle, pense l’égalisation comme la création d’une pièce de l’ensemble.

4- Emploie la compression pour contrôler la dynamique et lisser les niveaux sonores si besoin est. C’est un effet relativement spécifique que tu n’as pas besoin d’utiliser sur toutes les pistes. Privilégie le sur les drums et les percussions pour la dynamique, et sur certains instruments pour ajouter de la coloration si besoin. Vérifie ta dynamique avec un analyseur dédié. Signalizer ou Wave Observer sont de très bons outils gratuits à utiliser pour cela.

5- Écoute toujours tes éléments en contexte. Pas besoin qu’ils soient beaux en solo, les auditeurs et auditrices n’entendront que le morceau complet. Choisis les pour leur complémentarité et leur contraste avec les autres.

6- Fais en sorte qu’ils aient chacun leur place dans la spatialisation, dans la plage dynamique et dans le spectre fréquentiel. Si un élément est en conflit avec un autre, privilégie l’un des deux et ne cherche pas à mettre les deux sur le même plan. Si l’élément est trop peu présent dans le mix, n’hésite pas à utiliser une saturation pour lui ajouter des harmoniques. Tu peux également le layer (le mélanger) avec un autre élément qui servira uniquement à le soutenir.

7- Crée une spatialisation judicieuse en utilisant la panoramique et des effets d’espace et de temps (reverb et delay), en insert ou avec les pistes de retour.

8- Corrige les bruits de fond indésirables si tu utilises des éléments enregistrés comme des voix, des guitares ou des drums.

9- Expérimente et continue à apprendre. Tu peux toujours pousser tes connaissances plus loin pour te sortir des nombreuses embûches existantes en production musicale. Plus tu auras de connaissances, plus tu créeras des morceaux rapidement et plus ton plaisir sera décuplé.

N’oublie pas que la pratique de la MAO requiert patience et dévouement. Ne te mets pas la pression, amuse toi lors de tes sessions, reste curieux et trouve quelqu’un pour répondre à tes questions. Avec du temps et de la pratique, tu vas te perfectionner et atteindre un son professionnel !

Quelles techniques de production musicale explorer ?

Il existe de nombreuses techniques à explorer pour améliorer tes compétences en MAO et ta créativité. En voici quelques-unes fréquemment utilisées :

  • les automations : automatise les paramètres pour ajouter des variations et des mouvements. Rien de pire que d’écouter un son plat. Toute musique évolue. Les automations sont tes meilleures alliées pour donner du mouvement à la tienne.

  • l’harmonie : apprends diverses techniques de solfège pour donner un nouveau souffle à ta musique, des renversements aux accords enrichis en passant par le choix d’une gamme et d’un mode adapté, jusqu’à la microtonalité, aux contre mélodies, aux accords hybrides et à la polytonalité. Audiofanzine a écrit un dossier accessible qui résume un ensemble de connaissances sur le sujet.

  • les effets créatifs : expérimente une variété d’effets pour ajouter des caractéristiques uniques à ton morceau. Mélange les effets en chaîne pour avoir un rendu complexe et texturé. N’hésite pas à utiliser les chaînes d’effets préenregistrées dans ton DAW pour avoir un rendu immédiat et inattendu.

  • le layering : superpose plusieurs sons ou instruments pour enrichir ta texture et la grosseur de ton élément. Utilise l’ensemble de tes oscillateurs de ton synthétiseur et place les sur différents octaves afin de bénéficier du son le plus large.

  • le sampling : utilise des samples pour ajouter des éléments sonores spécifiques, par exemple des instruments que tu ne sais pas jouer ou que tu ne possèdes pas. N’hésite pas à jouer avec les samples en les retournant dans tous les sens. Tu peux également les utiliser dans le contexte de la synthèse granulaire, qui est l’un des outils phare pour créer des textures riches et enveloppantes.

  • le sidechain : crée un effet de pompage rythmique en faisant réagir le niveau sonore d’un élément en fonction d’un autre (par exemple, en faisant baisser le volume du kick lorsque la basse joue). La technique est également valable pour valoriser une voix par rapport à une instru par exemple. Elle est utilisable dans la gestion du mid/side, dans une plage de fréquence particulière… La seule limite est celle de sa pertinence. Sors des sentiers battus tout en gardant l’essentiel en tête : la technique doit servir et valoriser ton mix !

  • le sound design : crée ton propre son en partant de zéro avec un synthétiseur. Il peut s’agir de travailler des formes d’onde simple avec des synthétiseurs classiques et indémodables comme le Prophet ou le Juno, mais aussi des formes d’onde complexes avec des synthés à table d’onde, comme Serum ou Vital. En maîtrisant ces outils, l’ensemble des textures audibles est à ta portée. L’apprentissage est long mais passionnant. Décortique les presets que tu apprécies et n’hésites pas à t’en servir de base pour créer les tiens.

  • les pistes de retour : elles te permettent de passer le signal de tes pistes directement dans un chaînage d’effets entièrement paramétrable en fonction du contexte. Elles te permettent de mélanger le signal “dry” de ta piste avec celui des pistes de retour et d’être plus précis qu’avec les effets en insert. Tu peux envoyer plusieurs pistes dans les mêmes effets afin de gagner en consistance et en cohérence. Tu économises par la même occasion du CPU. Énormément de techniques existent avec ces pistes : la compression parallèle (ou New York compression), saturation parallèle, le dub echo, etc…

Enfin, n’hésite pas à travailler avec d’autres artistes. La collaboration ne peut qu’enrichir ta production musicale en t’apportant de nouvelles idées et des perspectives différentes.

Explore, expérimente et pratique pour devenir producteur de musique

La pratique régulière et la persévérance sont essentielles pour progresser en MAO. Sois créatif et prends du plaisir à explorer les possibilités infinies de la production musicale assistée par ordinateur.

Développe tes compétences et ton oreille musicale. Teste les différentes combinaisons d’instruments, de rythmes ou d’effets pour créer ton propre style musical et ton identité d’artiste.

Une fois que tu as trouvé des techniques qui marchent, n’hésite pas à t’en resservir. Tu iras plus vite dans la création de tes morceaux.
C’est la clef pour avoir un son bien à soi !

Tu cherches un cours pour apprendre la MAO ou pour accélérer ton apprentissage en production musicale ?

Je te propose deux formules pour t’accompagner efficacement dans ton initiation ou ton perfectionnement en Musique Assistée par Ordinateur :

Bonus : la MAO pour les Nuls

Tu es nouveau dans l’univers de la Musique Assistée par Ordinateur et tu ne comprends rien au jargon des initié.e.s ?
Alors, voici un glossaire (par ordre alphabétique) des termes les plus utilisés en MAO pour comprendre de quoi l’on parle et ainsi apprendre la MAO et progresser plus rapidement !

  • Aliasing : effet de distorsion créé lors d’une conversion d’une source analogique à une source numérique. L’aliasing est physiquement indépassable bien qu’il existe des convertisseurs permettant de limiter cet effet.
  • Arpège : Il s’agit d’une mélodie où chaque note est jouée une par une. Il peut suivre les mêmes notes qu’un accord. Il est jouable automatiquement à l’aide d’un effet midi appelé arpégiateur.
  • Automation : c’est le processus d’enregistrement et d’édition des mouvements de paramètres dans un DAW. Cela permet de créer des changements automatiques tels que le volume, la panoramique, les effets, etc.
  • BPM : acronyme de « Battement Par Minute », qui permet de mesurer le tempo d’un morceau.
  • Compresseur : cet effet audio permet de réduire la plage dynamique d’un signal en atténuant les parties fortes et en amplifiant les plus faibles. On peut ainsi contrôler le niveau sonore global d’un signal en maîtrisant ses variations.
  • DAW (Digital Audio Workstation) désigne un logiciel de MAO pour enregistrer, éditer, mixer et produire de la musique. C’est une station de travail audio numérique en français.
  • Dynamique : c’est la différence entre le volume le plus fort et le volume le plus faible d’une source sonore. Le volume le plus fort est un volume en pic.
  • Effet audio : c’est un outil qui modifie le signal sonore. Il peut s’agir de réverbération, delay, modulation, distorsion, etc. Il a besoin d’une source pour fonctionner.
  • Égaliseur : cet effet audio permet d’ajuster les fréquences d’un signal afin de corriger les imperfections, d’accentuer ou atténuer certaines plages de fréquence pour améliorer la qualité et la clarté de l’audio dans le cadre d’un mix.
  • Enveloppe : cela désigne de manière générique les différentes phases d’un son en volume sonore. Il est divisé en 4 étapes : l’attack (temps de démarrage), le decay (pic d’intensité puis stabilisation), le sustain (niveau de volume stable lorsque la note est maintenue), et le release (durée de relâchement du volume lorsque la note ne joue plus, jusqu’à un volume à -inf.)
  • Filtre : il s’agit d’un effet qui permet de couper certaines plages de fréquences d’une source sonore. Il peut s’agir d’un Low Pass Filter, qui coupe les aigus, d’un High Pass Filter, qui coupe les graves, ou d’un Band Pass filter, qui fait les deux à la fois.
  • Fréquence : c’est l’unité de mesure qui permet de souligner le nombre d’oscillation par seconde d’un son, qui est notifié en hertz. Un son grave est compris entre 20 hz et 100/150 hz, un son médium entre 150 et 4 Khz, et un son aigu entre 4 Khz et 20 Khz. La fréquence d’un son est souvent comprise dans une bande de fréquence, mesurable à l’aide d’un analyseur de spectre fréquentiel, comme SPAN de Voxengo.
  • Gain : c’est la différence entre le volume d’entrée et de sortie d’un effet audio. C’est une notion à différencier de celle du volume, qui représente le niveau audible d’une source audio.
  • Harmonique : il s’agit d’ondes sinusoïdales composant une source audio. Une source audio comprend généralement une harmonique fondamentale, qui permet de donner la hauteur de note, ainsi que des harmoniques, plus hautes qui déterminent le timbre de l’élément sonore joué. La forme d’onde en dent de scie (ou saw wave) est très utilisée en sound design car c’est celle qui comprend le plus grand nombre d’harmoniques, et qui a donc le plus “gros” son. Les harmoniques sont visibles grâce à un analyseur de spectre fréquentiel.
  • Hertz : c’est l’unité de mesure d’une fréquence, qui souligne le nombre d’oscillations par seconde d’un son.
  • Latence : c’est le temps de retard entre le moment ou l’on appuie sur la touche de l’instrument et le temps ou il est reproduit par l’ordinateur. Il est produit par la chaîne d’enregistrement et notamment la carte son et l’ordinateur. La latence varie selon la puissance du matériel présent dans la chaîne.
  • Lead : c’est un élément sonore qui est généralement le son principal d’un morceau. Il peut être produit par un synthé ou être récupéré directement sous forme de sample.
  • LFO : c’est l’acronyme de Low Frequency Oscillator. C’est une oscillation qui ne produit pas de son comme l’oscillateur d’un synthétiseur, mais elle permet de gérer les modulations de nombreux paramètres afin de donner du mouvement à la source audio.
  • Looper : cet outil permet de créer des boucles en temps réel en enregistrant et en répétant une section musicale. La plupart des loopers sont des effets audio. Les DAW disposent également d’un looper pour écouter en boucle une partie de son morceau.
  • Master : il s’agit de la piste qui reçoit le signal de toutes celles du séquenceur. C’est la dernière étape de cheminement du signal sonore. Par métonymie, cela désigne également l’enregistrement final d’un projet. C’est cette piste Master qui est utilisée lors du mastering.
  • Mastering : c’est la dernière étape du traitement audio appliqué au mixage. Il permet d’optimiser la qualité sonore, l’équilibre et la cohérence globale du morceau afin qu’il puisse être diffusé sur différents systèmes de lecture et d’écoute. Il est souvent délégué à un mastering engineer ou un ingénieur du son.
  • MIDI (Musical Instrument Digital Interface) est un protocole de communication permettant aux instruments de musique, aux contrôleurs et aux logiciels de production de s’interconnecter. Il facilite l’échange de données, les commandes de contrôle et les messages de synchronisation.
  • Mixage : c’est l’étape où l’on ajuste les niveaux sonores, équilibre les fréquences, positionne spatialement les pistes et applique des effets pour faire coïncider les différents éléments. Ce processus permet de donner la forme et la texture souhaitées au son. C’est généralement l’une des dernières étapes de création du morceau.
  • Monophonique : système ne permettant de produire qu’une note à la fois. Il s’agit de sampleurs simples ou de synthétiseurs monophoniques.
  • Pattern : c’est un motif rythmique ou mélodique dont la longueur est déterminée à l’avance, qui sera amené à être répété. Il s’agit en fait d’une partie de la partition d’un instrument au sein du DAW.
  • Pitch : c’est la hauteur de note d’un élément. On peut re-pitch une source pour changer sa hauteur et donc sa note.
  • Pluck : il s’agit d’une catégorie d’instruments dont la sonorité est courte et percussive. Il s’agit par métonymie de l’ensemble des éléments pouvant être assimilés à des cordes pincées.
  • Plugin : il s’agit d’un logiciel qui peut être intégré dans un DAW pour ajouter des fonctionnalités telles que des instruments virtuels ou des effets audio (des égaliseurs, des compresseurs, etc).
  • Polyphonie : il s’agit d’une caractéristique qui souligne la capacité d’un instrument à jouer plusieurs notes à la fois, et qui peuvent donc jouer des accords.
  • Potentiomètre (ou potard) : il s’agit d’éléments rotatifs disponibles sur les contrôleurs MIDI, qui permettent de faire évoluer les paramètres d’un son et d’enregistrer des automations.
  • Sampleur (ou échantillonneur) : il utilise des samples (échantillons audio) pour reproduire des sons d’instruments réels, des sons synthétiques ou des éléments enregistrés à l’extérieur (field recording).
  • Séquenceur : c’est une fonctionnalité du DAW qui permet d’enregistrer, organiser et manipuler des pistes audio et MIDI afin de créer un morceau.
  • Sidechain : on utilise cette technique pour créer un effet de pompage ou de respiration dans la musique. Il s’agit de se servir d’un signal audio d’une source pour contrôler le niveau d’un autre signal. Il s’agit souvent d’un généralement une compression (ou ducking) appliquée à une piste de basse.
  • Synthétiseur : c’est un instrument de musique permettant de fabriquer des sonorités en transformant un signal électrique en forme d’onde. La forme d’onde détermine la présence des harmoniques et donc du timbre. Ils disposent généralement de LFO, d’enveloppes et parfois d’effets associés pour construire leurs propres presets (ou pré-réglages).
  • Time-stretching : cette technique permet d’ajuster la durée d’un sample sans altérer sa qualité sonore. Il existe différents algorithmes dans les DAW qui donnent des résultats différents. Dans Ableton Live, il s’agit des modes “beats”, “tones”, “texture”, “re-pitch”, “complex”, et “complex pro”.
  • VST (Virtual Studio Technology) est une norme pour les plugins utilisés dans les DAW.

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